Recouvrement de créances

Injonction de payer au tribunal de commerce : guide complet 2025

Injonction de payer au tribunal de commerce : guide complet 2025

Injonction de payer au tribunal de commerce : guide complet 2025

Un client professionnel tarde à régler une facture importante, malgré vos relances répétées ? Cette situation, fréquente pour de nombreuses entreprises, menace directement votre trésorerie et peut ralentir vos activités. Heureusement, il existe une solution rapide, efficace et adaptée aux litiges commerciaux : l’injonction de payer au tribunal de commerce. Dans cet article, nous vous guidons pas à pas pour comprendre quand et comment utiliser cette procédure, quels documents fournir, quels délais anticiper, et comment maximiser vos chances de recouvrement. Grâce à l’approche stratégique du cabinet Benchetrit Avocats, vous pourrez sécuriser vos créances sans perdre de temps.

Un client professionnel tarde à régler une facture importante, malgré vos relances répétées ? Cette situation, fréquente pour de nombreuses entreprises, menace directement votre trésorerie et peut ralentir vos activités. Heureusement, il existe une solution rapide, efficace et adaptée aux litiges commerciaux : l’injonction de payer au tribunal de commerce. Dans cet article, nous vous guidons pas à pas pour comprendre quand et comment utiliser cette procédure, quels documents fournir, quels délais anticiper, et comment maximiser vos chances de recouvrement. Grâce à l’approche stratégique du cabinet Benchetrit Avocats, vous pourrez sécuriser vos créances sans perdre de temps.

31 juil. 2025

Définition juridique et rôle du tribunal de commerce

L’injonction de payer est une procédure judiciaire simplifiée permettant à un créancier d’obtenir rapidement une décision de justice contraignant un débiteur professionnel à régler sa dette. Elle est exclusivement utilisée pour recouvrer des créances de nature commerciale ou contractuelle, non contestées par le débiteur.


Dans le cas des litiges entre professionnels, la demande doit être introduite devant le tribunal de commerce, juridiction spécialisée dans les affaires commerciales. Ce tribunal est compétent pour statuer sur les litiges entre sociétés, commerçants ou auto-entrepreneurs concernant des contrats, factures impayées ou prestations non réglées.

Exemple concret : Une PME ayant livré du matériel à un client professionnel sans en avoir reçu le paiement peut saisir le tribunal de commerce pour demander une injonction de payer. Aucun débat oral n’est nécessaire, ce qui limite les délais et simplifie la démarche.

Le rôle du tribunal dans cette procédure est double :


  • Examiner la requête du créancier sur la base des documents transmis, sans convoquer les parties.

  • Rendre une ordonnance favorable ou défavorable, qui pourra ensuite être notifiée au débiteur pour obtenir paiement ou engager une saisie.

L’injonction de payer est une procédure judiciaire simplifiée permettant à un créancier d’obtenir rapidement une décision de justice contraignant un débiteur professionnel à régler sa dette. Elle est exclusivement utilisée pour recouvrer des créances de nature commerciale ou contractuelle, non contestées par le débiteur.


Dans le cas des litiges entre professionnels, la demande doit être introduite devant le tribunal de commerce, juridiction spécialisée dans les affaires commerciales. Ce tribunal est compétent pour statuer sur les litiges entre sociétés, commerçants ou auto-entrepreneurs concernant des contrats, factures impayées ou prestations non réglées.

Exemple concret : Une PME ayant livré du matériel à un client professionnel sans en avoir reçu le paiement peut saisir le tribunal de commerce pour demander une injonction de payer. Aucun débat oral n’est nécessaire, ce qui limite les délais et simplifie la démarche.

Le rôle du tribunal dans cette procédure est double :


  • Examiner la requête du créancier sur la base des documents transmis, sans convoquer les parties.

  • Rendre une ordonnance favorable ou défavorable, qui pourra ensuite être notifiée au débiteur pour obtenir paiement ou engager une saisie.

L’injonction de payer est une procédure judiciaire simplifiée permettant à un créancier d’obtenir rapidement une décision de justice contraignant un débiteur professionnel à régler sa dette. Elle est exclusivement utilisée pour recouvrer des créances de nature commerciale ou contractuelle, non contestées par le débiteur.


Dans le cas des litiges entre professionnels, la demande doit être introduite devant le tribunal de commerce, juridiction spécialisée dans les affaires commerciales. Ce tribunal est compétent pour statuer sur les litiges entre sociétés, commerçants ou auto-entrepreneurs concernant des contrats, factures impayées ou prestations non réglées.

Exemple concret : Une PME ayant livré du matériel à un client professionnel sans en avoir reçu le paiement peut saisir le tribunal de commerce pour demander une injonction de payer. Aucun débat oral n’est nécessaire, ce qui limite les délais et simplifie la démarche.

Le rôle du tribunal dans cette procédure est double :


  • Examiner la requête du créancier sur la base des documents transmis, sans convoquer les parties.

  • Rendre une ordonnance favorable ou défavorable, qui pourra ensuite être notifiée au débiteur pour obtenir paiement ou engager une saisie.

Quand utiliser cette procédure ?

La procédure d’injonction de payer au tribunal de commerce est particulièrement adaptée dans des situations précises où la créance est certaine, liquide et exigible. Cela signifie que :


  • Le montant dû est clairement déterminé (ex. : 3 500 € TTC).

  • L’obligation du débiteur est prévue dans un contrat ou une facture.

  • La date de règlement est dépassée sans contestation formelle du débiteur.

Cette démarche est idéale dans les cas suivants :


  • Une facture impayée pour une prestation achevée.

  • Une livraison conforme mais non réglée.

  • Un contrat commercial exécuté partiellement par le fournisseur, sans paiement de l’acompte prévu.

Astuce pratique : Avant de lancer une procédure, assurez-vous que le débiteur n’a jamais exprimé d’opposition explicite ou écrit justifiant son refus de payer. En cas de contestation sérieuse, l’injonction de payer risque d’être refusée.

Il est donc essentiel d’utiliser cette procédure uniquement lorsque le dossier est solide et qu’il n’existe pas de litige actif sur le fond du paiement.

La procédure d’injonction de payer au tribunal de commerce est particulièrement adaptée dans des situations précises où la créance est certaine, liquide et exigible. Cela signifie que :


  • Le montant dû est clairement déterminé (ex. : 3 500 € TTC).

  • L’obligation du débiteur est prévue dans un contrat ou une facture.

  • La date de règlement est dépassée sans contestation formelle du débiteur.

Cette démarche est idéale dans les cas suivants :


  • Une facture impayée pour une prestation achevée.

  • Une livraison conforme mais non réglée.

  • Un contrat commercial exécuté partiellement par le fournisseur, sans paiement de l’acompte prévu.

Astuce pratique : Avant de lancer une procédure, assurez-vous que le débiteur n’a jamais exprimé d’opposition explicite ou écrit justifiant son refus de payer. En cas de contestation sérieuse, l’injonction de payer risque d’être refusée.

Il est donc essentiel d’utiliser cette procédure uniquement lorsque le dossier est solide et qu’il n’existe pas de litige actif sur le fond du paiement.

La procédure d’injonction de payer au tribunal de commerce est particulièrement adaptée dans des situations précises où la créance est certaine, liquide et exigible. Cela signifie que :


  • Le montant dû est clairement déterminé (ex. : 3 500 € TTC).

  • L’obligation du débiteur est prévue dans un contrat ou une facture.

  • La date de règlement est dépassée sans contestation formelle du débiteur.

Cette démarche est idéale dans les cas suivants :


  • Une facture impayée pour une prestation achevée.

  • Une livraison conforme mais non réglée.

  • Un contrat commercial exécuté partiellement par le fournisseur, sans paiement de l’acompte prévu.

Astuce pratique : Avant de lancer une procédure, assurez-vous que le débiteur n’a jamais exprimé d’opposition explicite ou écrit justifiant son refus de payer. En cas de contestation sérieuse, l’injonction de payer risque d’être refusée.

Il est donc essentiel d’utiliser cette procédure uniquement lorsque le dossier est solide et qu’il n’existe pas de litige actif sur le fond du paiement.

Qui peut y recourir ?

L’injonction de payer au tribunal de commerce est accessible à toute entreprise ou professionnel confronté à une créance impayée d’un autre professionnel. Cela comprend :


  • Les PME et ETI : souvent touchées par des retards de paiement mettant en péril leur trésorerie.

  • Les TPE et indépendants : qui n'ont pas de service juridique interne pour gérer les contentieux.

  • Les grandes entreprises : pour accélérer le traitement des créances simples.

  • Les cabinets partenaires (experts-comptables, conseils) agissant pour le compte de clients professionnels.

Exemple concret : Un graphiste freelance ayant réalisé une mission validée mais non réglée par un client entreprise peut tout à fait initier cette procédure.

Il est cependant crucial de noter que :


  • Le débiteur doit avoir une activité commerciale ou être inscrit au registre du commerce (RC/SIREN).

  • La juridiction compétente est celle du lieu du siège social du débiteur (sauf clause contractuelle contraire).

En résumé, toute structure ou personne exerçant une activité professionnelle peut recourir à cette procédure si elle respecte les conditions de fond, de forme et de compétence.

L’injonction de payer au tribunal de commerce est accessible à toute entreprise ou professionnel confronté à une créance impayée d’un autre professionnel. Cela comprend :


  • Les PME et ETI : souvent touchées par des retards de paiement mettant en péril leur trésorerie.

  • Les TPE et indépendants : qui n'ont pas de service juridique interne pour gérer les contentieux.

  • Les grandes entreprises : pour accélérer le traitement des créances simples.

  • Les cabinets partenaires (experts-comptables, conseils) agissant pour le compte de clients professionnels.

Exemple concret : Un graphiste freelance ayant réalisé une mission validée mais non réglée par un client entreprise peut tout à fait initier cette procédure.

Il est cependant crucial de noter que :


  • Le débiteur doit avoir une activité commerciale ou être inscrit au registre du commerce (RC/SIREN).

  • La juridiction compétente est celle du lieu du siège social du débiteur (sauf clause contractuelle contraire).

En résumé, toute structure ou personne exerçant une activité professionnelle peut recourir à cette procédure si elle respecte les conditions de fond, de forme et de compétence.

L’injonction de payer au tribunal de commerce est accessible à toute entreprise ou professionnel confronté à une créance impayée d’un autre professionnel. Cela comprend :


  • Les PME et ETI : souvent touchées par des retards de paiement mettant en péril leur trésorerie.

  • Les TPE et indépendants : qui n'ont pas de service juridique interne pour gérer les contentieux.

  • Les grandes entreprises : pour accélérer le traitement des créances simples.

  • Les cabinets partenaires (experts-comptables, conseils) agissant pour le compte de clients professionnels.

Exemple concret : Un graphiste freelance ayant réalisé une mission validée mais non réglée par un client entreprise peut tout à fait initier cette procédure.

Il est cependant crucial de noter que :


  • Le débiteur doit avoir une activité commerciale ou être inscrit au registre du commerce (RC/SIREN).

  • La juridiction compétente est celle du lieu du siège social du débiteur (sauf clause contractuelle contraire).

En résumé, toute structure ou personne exerçant une activité professionnelle peut recourir à cette procédure si elle respecte les conditions de fond, de forme et de compétence.

Conditions pour engager une injonction de payer

Avant d’introduire une requête auprès du tribunal de commerce, plusieurs conditions juridiques doivent être remplies. Ne pas les respecter peut entraîner un rejet pur et simple de la demande.


Créance commerciale : nature, montant, preuve


La créance doit répondre aux 3 critères clés suivants :


  1. Certaine : Elle ne doit faire l’objet d’aucune contestation sérieuse.

  2. Liquide : Son montant doit être précisément déterminé (par exemple, via une facture).

  3. Exigible : Le délai de paiement est échu et le débiteur reste inactif.

Bon réflexe : joindre systématiquement une copie du contrat, des factures, des relances écrites, et tout échange prouvant l’accord du débiteur.


Le lien entre créance et absence de contestation sérieuse


La procédure d’injonction de payer n’est pas adaptée aux litiges où le débiteur nie devoir la somme ou soulève des arguments juridiques.

Si le débiteur conteste :

  • Le montant,

  • La qualité du produit,

  • Ou la réalisation de la prestation,

le juge rejettera probablement la demande, estimant que le différend nécessite un débat contradictoire devant une autre juridiction.


Cas fréquents d’acceptation ou de rejet


✔️ Accepté :

  • Factures impayées après une prestation de service réalisée.

  • Bon de commande signé, livraison effectuée, mais règlement absent.


❌ Rejeté :

  • Le débiteur a écrit pour signaler un désaccord ou un défaut de conformité.

Il existe un contentieux parallèle en cours.

Avant d’introduire une requête auprès du tribunal de commerce, plusieurs conditions juridiques doivent être remplies. Ne pas les respecter peut entraîner un rejet pur et simple de la demande.


Créance commerciale : nature, montant, preuve


La créance doit répondre aux 3 critères clés suivants :


  1. Certaine : Elle ne doit faire l’objet d’aucune contestation sérieuse.

  2. Liquide : Son montant doit être précisément déterminé (par exemple, via une facture).

  3. Exigible : Le délai de paiement est échu et le débiteur reste inactif.

Bon réflexe : joindre systématiquement une copie du contrat, des factures, des relances écrites, et tout échange prouvant l’accord du débiteur.


Le lien entre créance et absence de contestation sérieuse


La procédure d’injonction de payer n’est pas adaptée aux litiges où le débiteur nie devoir la somme ou soulève des arguments juridiques.

Si le débiteur conteste :

  • Le montant,

  • La qualité du produit,

  • Ou la réalisation de la prestation,

le juge rejettera probablement la demande, estimant que le différend nécessite un débat contradictoire devant une autre juridiction.


Cas fréquents d’acceptation ou de rejet


✔️ Accepté :

  • Factures impayées après une prestation de service réalisée.

  • Bon de commande signé, livraison effectuée, mais règlement absent.


❌ Rejeté :

  • Le débiteur a écrit pour signaler un désaccord ou un défaut de conformité.

Il existe un contentieux parallèle en cours.

Avant d’introduire une requête auprès du tribunal de commerce, plusieurs conditions juridiques doivent être remplies. Ne pas les respecter peut entraîner un rejet pur et simple de la demande.


Créance commerciale : nature, montant, preuve


La créance doit répondre aux 3 critères clés suivants :


  1. Certaine : Elle ne doit faire l’objet d’aucune contestation sérieuse.

  2. Liquide : Son montant doit être précisément déterminé (par exemple, via une facture).

  3. Exigible : Le délai de paiement est échu et le débiteur reste inactif.

Bon réflexe : joindre systématiquement une copie du contrat, des factures, des relances écrites, et tout échange prouvant l’accord du débiteur.


Le lien entre créance et absence de contestation sérieuse


La procédure d’injonction de payer n’est pas adaptée aux litiges où le débiteur nie devoir la somme ou soulève des arguments juridiques.

Si le débiteur conteste :

  • Le montant,

  • La qualité du produit,

  • Ou la réalisation de la prestation,

le juge rejettera probablement la demande, estimant que le différend nécessite un débat contradictoire devant une autre juridiction.


Cas fréquents d’acceptation ou de rejet


✔️ Accepté :

  • Factures impayées après une prestation de service réalisée.

  • Bon de commande signé, livraison effectuée, mais règlement absent.


❌ Rejeté :

  • Le débiteur a écrit pour signaler un désaccord ou un défaut de conformité.

Il existe un contentieux parallèle en cours.

Étapes de la procédure d’injonction de payer

Engager une injonction de payer au tribunal de commerce implique de suivre des étapes précises, rigoureusement encadrées par le Code de procédure civile. Voici comment procéder efficacement :


1. Constitution du dossier : pièces à réunir

Avant toute chose, rassemblez tous les éléments justifiant la créance :

  • Contrats signés ou bons de commande,

  • Factures détaillées,

  • Courriers de relance (recommandés si possible),

  • Preuves de livraison ou d’exécution (bon de réception, rapports, etc.)

Conseil expert : Un dossier bien préparé accélère l’acceptation de votre requête. Chez Benchetrit Avocats, nous vérifions chaque pièce pour maximiser vos chances de succès.


2. Dépôt de la requête : où et comment la transmettre ?


Vous devez adresser une requête écrite au greffe du tribunal de commerce compétent. Ce document doit contenir :


  • L’identité complète du créancier et du débiteur

  • Le fondement juridique de la créance,

  • Le montant exact réclamé (principal + intérêts + indemnité forfaitaire).

Le dépôt peut se faire :


  • Sur place, au greffe,

  • Ou en ligne via le site Télérecours ou Infogreffe.

3. Délivrance de l’ordonnance : délais à prévoir


Après examen du dossier (sans audience), le président du tribunal peut :


  • Rendre une ordonnance portant injonction de payer, partielle ou totale,

  • Ou rejeter la demande, souvent pour absence de preuve suffisante ou contestation potentielle.

Le délai moyen de traitement est de 2 à 6 semaines, selon les juridictions.


4. Notification à votre débiteur


Une fois l’ordonnance obtenue, vous disposez de 6 mois pour la notifier au débiteur par commissaire de justice. Cette étape est obligatoire et déclenche les délais de réaction du débiteur.


5. Opposition ou absence de contestation


Deux issues sont possibles :


  • Le débiteur ne réagit pas dans les 30 jours : vous pouvez alors demander l’apposition de la formule exécutoire, rendant l’ordonnance immédiatement applicable.

Le débiteur forme opposition dans les 30 jours : une audience classique aura lieu et vous devrez défendre votre dossier comme dans toute procédure judiciaire.

Engager une injonction de payer au tribunal de commerce implique de suivre des étapes précises, rigoureusement encadrées par le Code de procédure civile. Voici comment procéder efficacement :


1. Constitution du dossier : pièces à réunir

Avant toute chose, rassemblez tous les éléments justifiant la créance :

  • Contrats signés ou bons de commande,

  • Factures détaillées,

  • Courriers de relance (recommandés si possible),

  • Preuves de livraison ou d’exécution (bon de réception, rapports, etc.)

Conseil expert : Un dossier bien préparé accélère l’acceptation de votre requête. Chez Benchetrit Avocats, nous vérifions chaque pièce pour maximiser vos chances de succès.


2. Dépôt de la requête : où et comment la transmettre ?


Vous devez adresser une requête écrite au greffe du tribunal de commerce compétent. Ce document doit contenir :


  • L’identité complète du créancier et du débiteur

  • Le fondement juridique de la créance,

  • Le montant exact réclamé (principal + intérêts + indemnité forfaitaire).

Le dépôt peut se faire :


  • Sur place, au greffe,

  • Ou en ligne via le site Télérecours ou Infogreffe.

3. Délivrance de l’ordonnance : délais à prévoir


Après examen du dossier (sans audience), le président du tribunal peut :


  • Rendre une ordonnance portant injonction de payer, partielle ou totale,

  • Ou rejeter la demande, souvent pour absence de preuve suffisante ou contestation potentielle.

Le délai moyen de traitement est de 2 à 6 semaines, selon les juridictions.


4. Notification à votre débiteur


Une fois l’ordonnance obtenue, vous disposez de 6 mois pour la notifier au débiteur par commissaire de justice. Cette étape est obligatoire et déclenche les délais de réaction du débiteur.


5. Opposition ou absence de contestation


Deux issues sont possibles :


  • Le débiteur ne réagit pas dans les 30 jours : vous pouvez alors demander l’apposition de la formule exécutoire, rendant l’ordonnance immédiatement applicable.

Le débiteur forme opposition dans les 30 jours : une audience classique aura lieu et vous devrez défendre votre dossier comme dans toute procédure judiciaire.

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1. Constitution du dossier : pièces à réunir

Avant toute chose, rassemblez tous les éléments justifiant la créance :

  • Contrats signés ou bons de commande,

  • Factures détaillées,

  • Courriers de relance (recommandés si possible),

  • Preuves de livraison ou d’exécution (bon de réception, rapports, etc.)

Conseil expert : Un dossier bien préparé accélère l’acceptation de votre requête. Chez Benchetrit Avocats, nous vérifions chaque pièce pour maximiser vos chances de succès.


2. Dépôt de la requête : où et comment la transmettre ?


Vous devez adresser une requête écrite au greffe du tribunal de commerce compétent. Ce document doit contenir :


  • L’identité complète du créancier et du débiteur

  • Le fondement juridique de la créance,

  • Le montant exact réclamé (principal + intérêts + indemnité forfaitaire).

Le dépôt peut se faire :


  • Sur place, au greffe,

  • Ou en ligne via le site Télérecours ou Infogreffe.

3. Délivrance de l’ordonnance : délais à prévoir


Après examen du dossier (sans audience), le président du tribunal peut :


  • Rendre une ordonnance portant injonction de payer, partielle ou totale,

  • Ou rejeter la demande, souvent pour absence de preuve suffisante ou contestation potentielle.

Le délai moyen de traitement est de 2 à 6 semaines, selon les juridictions.


4. Notification à votre débiteur


Une fois l’ordonnance obtenue, vous disposez de 6 mois pour la notifier au débiteur par commissaire de justice. Cette étape est obligatoire et déclenche les délais de réaction du débiteur.


5. Opposition ou absence de contestation


Deux issues sont possibles :


  • Le débiteur ne réagit pas dans les 30 jours : vous pouvez alors demander l’apposition de la formule exécutoire, rendant l’ordonnance immédiatement applicable.

Le débiteur forme opposition dans les 30 jours : une audience classique aura lieu et vous devrez défendre votre dossier comme dans toute procédure judiciaire.

Que faire si le débiteur ne paie toujours pas ?

Même après une ordonnance favorable, il arrive que le débiteur reste silencieux ou refuse de s’exécuter. Dans ce cas, plusieurs leviers sont disponibles pour faire appliquer votre droit.


Transformation en titre exécutoire


Si le débiteur ne forme aucune opposition dans le délai de 30 jours, vous pouvez solliciter auprès du greffe du tribunal la formule exécutoire. Cela transforme l’ordonnance en titre exécutoire, équivalent d’un jugement classique.

Ce document constitue la base légale pour engager des mesures de saisie.

Bon à savoir : Cette demande doit être faite par écrit, avec preuve de la signification par commissaire de justice.


Intervention du commissaire de justice


Une fois le titre exécutoire obtenu, le commissaire de justice (anciennement huissier) peut procéder à l’exécution forcée. Il dispose de plusieurs moyens :

  • Saisie sur compte bancaire (saisie-attribution),

  • Saisie des biens mobiliers,

  • Saisie sur rémunération.

L’option choisie dépendra du profil du débiteur, de ses actifs identifiés, et de la stratégie définie avec votre avocat.


Procédures de saisie et contraintes


Si le débiteur ne coopère pas, votre avocat peut également demander une saisie conservatoire (si des signes d’insolvabilité apparaissent), ou enclencher des poursuites civiles plus larges, notamment en cas de récidive ou de mauvaise foi manifeste.

Exemple réel : Un dirigeant de PME industrielle a pu récupérer 180 000 € grâce à une saisie bancaire sur la base d’une ordonnance d’injonction non contestée, en moins de deux mois après sa demande initiale.

Même après une ordonnance favorable, il arrive que le débiteur reste silencieux ou refuse de s’exécuter. Dans ce cas, plusieurs leviers sont disponibles pour faire appliquer votre droit.


Transformation en titre exécutoire


Si le débiteur ne forme aucune opposition dans le délai de 30 jours, vous pouvez solliciter auprès du greffe du tribunal la formule exécutoire. Cela transforme l’ordonnance en titre exécutoire, équivalent d’un jugement classique.

Ce document constitue la base légale pour engager des mesures de saisie.

Bon à savoir : Cette demande doit être faite par écrit, avec preuve de la signification par commissaire de justice.


Intervention du commissaire de justice


Une fois le titre exécutoire obtenu, le commissaire de justice (anciennement huissier) peut procéder à l’exécution forcée. Il dispose de plusieurs moyens :

  • Saisie sur compte bancaire (saisie-attribution),

  • Saisie des biens mobiliers,

  • Saisie sur rémunération.

L’option choisie dépendra du profil du débiteur, de ses actifs identifiés, et de la stratégie définie avec votre avocat.


Procédures de saisie et contraintes


Si le débiteur ne coopère pas, votre avocat peut également demander une saisie conservatoire (si des signes d’insolvabilité apparaissent), ou enclencher des poursuites civiles plus larges, notamment en cas de récidive ou de mauvaise foi manifeste.

Exemple réel : Un dirigeant de PME industrielle a pu récupérer 180 000 € grâce à une saisie bancaire sur la base d’une ordonnance d’injonction non contestée, en moins de deux mois après sa demande initiale.

Erreurs à éviter pour maximiser vos chances de succès

Même si l’injonction de payer est une procédure simplifiée, certaines erreurs récurrentes peuvent compromettre son efficacité. En les identifiant, vous mettez toutes les chances de votre côté pour obtenir une ordonnance favorable.


Dossier incomplet ou imprécis


L’absence de pièces justificatives claires est l’une des principales causes de rejet. Le juge statue uniquement sur les documents fournis : sans preuve, pas de décision.

À éviter :


  • Facture sans contrat signé ou bon de commande.

  • Aucun échange écrit confirmant la prestation ou la livraison.

  • Absence de relances formalisées.

Astuce pratique : Joignez toujours une lettre de mise en demeure datée, accompagnée des éléments contractuels.


Mauvais choix de juridiction


Le dépôt doit être effectué auprès du tribunal du siège social du débiteur, sauf clause contraire prévue dans le contrat. Une erreur de juridiction entraîne un rejet automatique.

Conseil expert : vérifiez bien les clauses de compétence dans vos CGV ou contrats avant de déposer la requête.


Oublis fréquents dans les relances préalables


La loi n’exige pas obligatoirement une mise en demeure formelle, mais elle renforce considérablement la crédibilité du dossier.

Omettre cette étape :


  • Diminue vos chances d’obtenir une ordonnance favorable.

  • Peut ouvrir la porte à une opposition sérieuse du débiteur.

Même si l’injonction de payer est une procédure simplifiée, certaines erreurs récurrentes peuvent compromettre son efficacité. En les identifiant, vous mettez toutes les chances de votre côté pour obtenir une ordonnance favorable.


Dossier incomplet ou imprécis


L’absence de pièces justificatives claires est l’une des principales causes de rejet. Le juge statue uniquement sur les documents fournis : sans preuve, pas de décision.

À éviter :


  • Facture sans contrat signé ou bon de commande.

  • Aucun échange écrit confirmant la prestation ou la livraison.

  • Absence de relances formalisées.

Astuce pratique : Joignez toujours une lettre de mise en demeure datée, accompagnée des éléments contractuels.


Mauvais choix de juridiction


Le dépôt doit être effectué auprès du tribunal du siège social du débiteur, sauf clause contraire prévue dans le contrat. Une erreur de juridiction entraîne un rejet automatique.

Conseil expert : vérifiez bien les clauses de compétence dans vos CGV ou contrats avant de déposer la requête.


Oublis fréquents dans les relances préalables


La loi n’exige pas obligatoirement une mise en demeure formelle, mais elle renforce considérablement la crédibilité du dossier.

Omettre cette étape :


  • Diminue vos chances d’obtenir une ordonnance favorable.

  • Peut ouvrir la porte à une opposition sérieuse du débiteur.

Auteur

Arthur Benchetrit

Fondateur

Profitez d’un premier appel gratuit afin d'analyser votre situation et définir ensemble les premières étapes adaptées à vos besoins."

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20 juil. 2025

Créancier : comment assigner un débiteur en redressement judiciaire efficacement ?

Votre entreprise fait face à un client débiteur qui ne paie plus malgré vos relances ? La trésorerie se tend et vous craignez une perte sèche ? Lorsqu’un débiteur est manifestement en cessation de paiements, l’assignation en redressement judiciaire par un créancier peut devenir un levier stratégique pour récupérer vos créances. Dans cet article, nous vous guidons à travers toutes les étapes de cette procédure puissante mais encadrée. De la vérification des conditions légales à la rédaction de l’assignation, en passant par les avantages et les pièges à éviter, vous saurez comment agir de façon décisive tout en protégeant les intérêts de votre entreprise.

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Contentieux des affaires

20 juil. 2025

Créancier : comment assigner un débiteur en redressement judiciaire efficacement ?

Votre entreprise fait face à un client débiteur qui ne paie plus malgré vos relances ? La trésorerie se tend et vous craignez une perte sèche ? Lorsqu’un débiteur est manifestement en cessation de paiements, l’assignation en redressement judiciaire par un créancier peut devenir un levier stratégique pour récupérer vos créances. Dans cet article, nous vous guidons à travers toutes les étapes de cette procédure puissante mais encadrée. De la vérification des conditions légales à la rédaction de l’assignation, en passant par les avantages et les pièges à éviter, vous saurez comment agir de façon décisive tout en protégeant les intérêts de votre entreprise.

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Contentieux des affaires

20 juil. 2025

Créancier : comment assigner un débiteur en redressement judiciaire efficacement ?

Votre entreprise fait face à un client débiteur qui ne paie plus malgré vos relances ? La trésorerie se tend et vous craignez une perte sèche ? Lorsqu’un débiteur est manifestement en cessation de paiements, l’assignation en redressement judiciaire par un créancier peut devenir un levier stratégique pour récupérer vos créances. Dans cet article, nous vous guidons à travers toutes les étapes de cette procédure puissante mais encadrée. De la vérification des conditions légales à la rédaction de l’assignation, en passant par les avantages et les pièges à éviter, vous saurez comment agir de façon décisive tout en protégeant les intérêts de votre entreprise.

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Recouvrement de créances

31 juil. 2025

Injonction de payer au tribunal de commerce : comment récupérer vos créances efficacement

Un client professionnel tarde à régler une facture importante, malgré vos relances répétées ? Cette situation, fréquente pour de nombreuses entreprises, menace directement votre trésorerie et peut ralentir vos activités. Heureusement, il existe une solution rapide, efficace et adaptée aux litiges commerciaux : l’injonction de payer au tribunal de commerce. Dans cet article, nous vous guidons pas à pas pour comprendre quand et comment utiliser cette procédure, quels documents fournir, quels délais anticiper, et comment maximiser vos chances de recouvrement. Grâce à l’approche stratégique du cabinet Benchetrit Avocats, vous pourrez sécuriser vos créances sans perdre de temps.

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Recouvrement de créances

24 juil. 2025

Quelles sont les conditions pour assigner un débiteur en redressement judiciaire ?

Un client ne vous paie plus, malgré vos relances ? Sa situation financière semble se dégrader, mais vous ne savez pas comment agir efficacement pour sécuriser votre créance ? L’assignation en redressement judiciaire peut être l’outil décisif, à condition de respecter les conditions strictes imposées par la loi. Dans cet article, vous découvrirez les critères légaux à remplir, les preuves indispensables à fournir et les étapes à suivre pour déposer une assignation solide. Notre objectif : vous aider à comprendre les conditions de l’assignation en redressement judiciaire, pour défendre vos intérêts avec rigueur et efficacité.

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