Recouvrement de créances
Injonction de payer : définition et procédure simplifiée
Injonction de payer : définition et procédure simplifiée
Injonction de payer : définition et procédure simplifiée
Un client qui tarde à régler sa facture, une relance qui reste lettre morte… et votre trésorerie qui s’en trouve fragilisée. Que faire quand le dialogue ne suffit plus, mais que l’on souhaite éviter une procédure longue et coûteuse ? C’est ici qu’intervient l’injonction de payer, une solution juridique rapide et souvent méconnue. Dans cet article, nous vous expliquons ce qu’est exactement l’injonction de payer, à qui elle s’adresse, comment elle fonctionne, et dans quelles situations elle peut devenir un levier puissant pour sécuriser vos créances sans audience ni confrontation directe. Objectif : vous donner une vision claire et rassurante pour agir efficacement, avec ou sans avocat.
Un client qui tarde à régler sa facture, une relance qui reste lettre morte… et votre trésorerie qui s’en trouve fragilisée. Que faire quand le dialogue ne suffit plus, mais que l’on souhaite éviter une procédure longue et coûteuse ? C’est ici qu’intervient l’injonction de payer, une solution juridique rapide et souvent méconnue. Dans cet article, nous vous expliquons ce qu’est exactement l’injonction de payer, à qui elle s’adresse, comment elle fonctionne, et dans quelles situations elle peut devenir un levier puissant pour sécuriser vos créances sans audience ni confrontation directe. Objectif : vous donner une vision claire et rassurante pour agir efficacement, avec ou sans avocat.


Sommaire de l'article
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4 sept. 2025
Qu’est-ce qu’une injonction de payer ?
L’injonction de payer est une procédure judiciaire simplifiée, destinée aux créanciers confrontés à un impayé. Elle permet de demander à un juge de contraindre un débiteur à payer une somme d’argent, sans passer par un procès classique.
Contrairement à d'autres procédures plus lourdes, l’injonction de payer est non contradictoire : le débiteur n’est pas convoqué à une audience, et le juge statue uniquement sur dossier. Cela en fait une solution rapide et économique pour récupérer des créances.
En clair : vous fournissez vos preuves (facture, contrat, relances), le juge les examine seul, puis peut délivrer une ordonnance imposant le paiement.
Une procédure pensée pour les entreprises
Cette voie est particulièrement adaptée :
Aux PME/TPE, qui cherchent à limiter les frais juridiques ;
Aux dirigeants d’entreprise, pour qui chaque jour de retard impacte la trésorerie ;
Aux cabinets de conseil ou d’expertise-comptable, en quête d’une solution à proposer à leurs clients débiteurs.
“L’injonction de payer permet d’agir vite, sans mobilisation excessive des équipes internes. C’est un outil clé pour reprendre le contrôle sur les impayés.”
L’injonction de payer est une procédure judiciaire simplifiée, destinée aux créanciers confrontés à un impayé. Elle permet de demander à un juge de contraindre un débiteur à payer une somme d’argent, sans passer par un procès classique.
Contrairement à d'autres procédures plus lourdes, l’injonction de payer est non contradictoire : le débiteur n’est pas convoqué à une audience, et le juge statue uniquement sur dossier. Cela en fait une solution rapide et économique pour récupérer des créances.
En clair : vous fournissez vos preuves (facture, contrat, relances), le juge les examine seul, puis peut délivrer une ordonnance imposant le paiement.
Une procédure pensée pour les entreprises
Cette voie est particulièrement adaptée :
Aux PME/TPE, qui cherchent à limiter les frais juridiques ;
Aux dirigeants d’entreprise, pour qui chaque jour de retard impacte la trésorerie ;
Aux cabinets de conseil ou d’expertise-comptable, en quête d’une solution à proposer à leurs clients débiteurs.
“L’injonction de payer permet d’agir vite, sans mobilisation excessive des équipes internes. C’est un outil clé pour reprendre le contrôle sur les impayés.”
L’injonction de payer est une procédure judiciaire simplifiée, destinée aux créanciers confrontés à un impayé. Elle permet de demander à un juge de contraindre un débiteur à payer une somme d’argent, sans passer par un procès classique.
Contrairement à d'autres procédures plus lourdes, l’injonction de payer est non contradictoire : le débiteur n’est pas convoqué à une audience, et le juge statue uniquement sur dossier. Cela en fait une solution rapide et économique pour récupérer des créances.
En clair : vous fournissez vos preuves (facture, contrat, relances), le juge les examine seul, puis peut délivrer une ordonnance imposant le paiement.
Une procédure pensée pour les entreprises
Cette voie est particulièrement adaptée :
Aux PME/TPE, qui cherchent à limiter les frais juridiques ;
Aux dirigeants d’entreprise, pour qui chaque jour de retard impacte la trésorerie ;
Aux cabinets de conseil ou d’expertise-comptable, en quête d’une solution à proposer à leurs clients débiteurs.
“L’injonction de payer permet d’agir vite, sans mobilisation excessive des équipes internes. C’est un outil clé pour reprendre le contrôle sur les impayés.”
Conditions de recevabilité
Avant d’envisager une injonction de payer, il est crucial de vérifier que votre créance remplit les critères requis par la loi. Cette procédure n’est pas universelle : elle est réservée à certaines situations bien précises.
Une créance éligible doit être
Certaine : il ne doit pas exister de doute sérieux sur son existence. Par exemple, une facture non contestée ou un contrat signé.
Liquide : le montant exact de la somme due doit être déterminé, ou aisément calculable.
Exigible : le délai de paiement est arrivé à échéance (ex. : une facture à 30 jours non réglée depuis 45 jours).
Astuce pratique : avant de lancer la procédure, assurez-vous d’avoir des preuves écrites solides : facture, bon de commande, échange de mails, lettre de relance…
Origines typiques des créances concernées
Factures impayées (B2B ou B2C)
Loyers commerciaux en retard
Billets à ordre ou lettres de change
Prêts non remboursés
Ce que la procédure ne couvre pas
Certaines dettes ne peuvent pas faire l’objet d’une injonction de payer :
Les pensions alimentaires
Les chèques sans provision (relevant d’une procédure spécifique)
Les situations complexes ou litigieuses, où la dette est contestée ou incertaine
Conseil d’expert : si le débiteur conteste l’existence ou le montant de la dette, privilégiez une autre voie judiciaire plus adaptée.
Avant d’envisager une injonction de payer, il est crucial de vérifier que votre créance remplit les critères requis par la loi. Cette procédure n’est pas universelle : elle est réservée à certaines situations bien précises.
Une créance éligible doit être
Certaine : il ne doit pas exister de doute sérieux sur son existence. Par exemple, une facture non contestée ou un contrat signé.
Liquide : le montant exact de la somme due doit être déterminé, ou aisément calculable.
Exigible : le délai de paiement est arrivé à échéance (ex. : une facture à 30 jours non réglée depuis 45 jours).
Astuce pratique : avant de lancer la procédure, assurez-vous d’avoir des preuves écrites solides : facture, bon de commande, échange de mails, lettre de relance…
Origines typiques des créances concernées
Factures impayées (B2B ou B2C)
Loyers commerciaux en retard
Billets à ordre ou lettres de change
Prêts non remboursés
Ce que la procédure ne couvre pas
Certaines dettes ne peuvent pas faire l’objet d’une injonction de payer :
Les pensions alimentaires
Les chèques sans provision (relevant d’une procédure spécifique)
Les situations complexes ou litigieuses, où la dette est contestée ou incertaine
Conseil d’expert : si le débiteur conteste l’existence ou le montant de la dette, privilégiez une autre voie judiciaire plus adaptée.
Avant d’envisager une injonction de payer, il est crucial de vérifier que votre créance remplit les critères requis par la loi. Cette procédure n’est pas universelle : elle est réservée à certaines situations bien précises.
Une créance éligible doit être
Certaine : il ne doit pas exister de doute sérieux sur son existence. Par exemple, une facture non contestée ou un contrat signé.
Liquide : le montant exact de la somme due doit être déterminé, ou aisément calculable.
Exigible : le délai de paiement est arrivé à échéance (ex. : une facture à 30 jours non réglée depuis 45 jours).
Astuce pratique : avant de lancer la procédure, assurez-vous d’avoir des preuves écrites solides : facture, bon de commande, échange de mails, lettre de relance…
Origines typiques des créances concernées
Factures impayées (B2B ou B2C)
Loyers commerciaux en retard
Billets à ordre ou lettres de change
Prêts non remboursés
Ce que la procédure ne couvre pas
Certaines dettes ne peuvent pas faire l’objet d’une injonction de payer :
Les pensions alimentaires
Les chèques sans provision (relevant d’une procédure spécifique)
Les situations complexes ou litigieuses, où la dette est contestée ou incertaine
Conseil d’expert : si le débiteur conteste l’existence ou le montant de la dette, privilégiez une autre voie judiciaire plus adaptée.
Juridictions compétentes
Le choix du tribunal est une étape essentielle pour que la procédure d’injonction de payer soit recevable et traitée efficacement. Il dépend à la fois de la nature de la créance et du lieu de résidence du débiteur.
Quelle juridiction saisir selon le type de créance ?
Tribunal de commerce : compétent pour les créances commerciales, c’est-à-dire entre professionnels (ex. : facture impayée entre deux entreprises).
Tribunal judiciaire : à saisir pour les créances civiles, notamment celles entre un professionnel et un particulier.
Juge des contentieux de la protection (au sein du tribunal judiciaire) : uniquement en cas de crédit à la consommation ou loyers impayés (hors baux commerciaux).
Exemple : Un fournisseur B2B non payé saisira le tribunal de commerce. Un bailleur commercial, lui, s’adressera au tribunal judiciaire.
Quelle localisation géographique ?
La règle générale est simple : on saisit le tribunal du domicile du débiteur.
Si le débiteur est un particulier : lieu de son domicile.
Si c’est une entreprise : lieu du siège social.
Il est impossible de choisir un tribunal pour votre seule convenance, sauf clause contractuelle spéciale (clause attributive de juridiction).
Attention : une erreur de tribunal peut entraîner l’irrecevabilité de la demande. Un accompagnement juridique est vivement conseillé.
Le choix du tribunal est une étape essentielle pour que la procédure d’injonction de payer soit recevable et traitée efficacement. Il dépend à la fois de la nature de la créance et du lieu de résidence du débiteur.
Quelle juridiction saisir selon le type de créance ?
Tribunal de commerce : compétent pour les créances commerciales, c’est-à-dire entre professionnels (ex. : facture impayée entre deux entreprises).
Tribunal judiciaire : à saisir pour les créances civiles, notamment celles entre un professionnel et un particulier.
Juge des contentieux de la protection (au sein du tribunal judiciaire) : uniquement en cas de crédit à la consommation ou loyers impayés (hors baux commerciaux).
Exemple : Un fournisseur B2B non payé saisira le tribunal de commerce. Un bailleur commercial, lui, s’adressera au tribunal judiciaire.
Quelle localisation géographique ?
La règle générale est simple : on saisit le tribunal du domicile du débiteur.
Si le débiteur est un particulier : lieu de son domicile.
Si c’est une entreprise : lieu du siège social.
Il est impossible de choisir un tribunal pour votre seule convenance, sauf clause contractuelle spéciale (clause attributive de juridiction).
Attention : une erreur de tribunal peut entraîner l’irrecevabilité de la demande. Un accompagnement juridique est vivement conseillé.
Le choix du tribunal est une étape essentielle pour que la procédure d’injonction de payer soit recevable et traitée efficacement. Il dépend à la fois de la nature de la créance et du lieu de résidence du débiteur.
Quelle juridiction saisir selon le type de créance ?
Tribunal de commerce : compétent pour les créances commerciales, c’est-à-dire entre professionnels (ex. : facture impayée entre deux entreprises).
Tribunal judiciaire : à saisir pour les créances civiles, notamment celles entre un professionnel et un particulier.
Juge des contentieux de la protection (au sein du tribunal judiciaire) : uniquement en cas de crédit à la consommation ou loyers impayés (hors baux commerciaux).
Exemple : Un fournisseur B2B non payé saisira le tribunal de commerce. Un bailleur commercial, lui, s’adressera au tribunal judiciaire.
Quelle localisation géographique ?
La règle générale est simple : on saisit le tribunal du domicile du débiteur.
Si le débiteur est un particulier : lieu de son domicile.
Si c’est une entreprise : lieu du siège social.
Il est impossible de choisir un tribunal pour votre seule convenance, sauf clause contractuelle spéciale (clause attributive de juridiction).
Attention : une erreur de tribunal peut entraîner l’irrecevabilité de la demande. Un accompagnement juridique est vivement conseillé.
Étapes de la procédure
La force de l’injonction de payer, c’est sa simplicité. En quelques démarches structurées, un créancier peut obtenir un titre exécutoire, sans audience ni confrontation directe. Voici comment cela se déroule en pratique.
1. Dépôt de la requête
Le créancier commence par remplir une requête d’injonction de payer (formulaire Cerfa n°1294602 ou n°1294806 selon le tribunal saisi). Cette requête doit inclure :
Le montant exact de la créance
Le fondement juridique de la dette (contrat, prestation, etc.)
Toutes les pièces justificatives : factures, relances, mise en demeure, courriels…
Le dossier est ensuite déposé ou envoyé par courrier au greffe du tribunal compétent.
Conseil : regroupez vos pièces dans l’ordre chronologique pour faciliter la lecture par le juge.
2. Décision du juge
Le juge examine le dossier sans audience. Il peut alors :
Accorder l’injonction, totalement ou partiellement
Refuser la demande, si la créance paraît contestable ou mal documentée
Aucune justification n’est donnée en cas de refus. Il faudra alors se tourner vers une procédure classique.
3. Signification par commissaire de justice
Une fois l’ordonnance rendue, le créancier a 6 mois pour la faire signifier au débiteur, via un commissaire de justice
Cette étape est obligatoire : sans elle, l’ordonnance est caduque
Le commissaire remet l’ordonnance en main propre ou à défaut, au domicile
N’attendez pas le dernier moment pour cette formalité. C’est elle qui fait courir le délai d’opposition.
4. Opposition du débiteur
Le débiteur peut s’opposer à l’ordonnance dans un délai d’un mois à compter de la signification.
Il dépose une opposition motivée auprès du tribunal
Une audience contradictoire est alors fixée : le juge entend les deux parties
Si le débiteur n’agit pas, l’ordonnance devient définitive.
5. Exécution forcée
En l’absence d’opposition, l’ordonnance acquiert la force exécutoire. Le créancier peut alors :
Engager une saisie sur compte bancaire
Faire procéder à une saisie-vente des biens
Obtenir le paiement forcé via le commissaire de justice
À cette étape, l’injonction a la même valeur qu’un jugement classique.
La force de l’injonction de payer, c’est sa simplicité. En quelques démarches structurées, un créancier peut obtenir un titre exécutoire, sans audience ni confrontation directe. Voici comment cela se déroule en pratique.
1. Dépôt de la requête
Le créancier commence par remplir une requête d’injonction de payer (formulaire Cerfa n°1294602 ou n°1294806 selon le tribunal saisi). Cette requête doit inclure :
Le montant exact de la créance
Le fondement juridique de la dette (contrat, prestation, etc.)
Toutes les pièces justificatives : factures, relances, mise en demeure, courriels…
Le dossier est ensuite déposé ou envoyé par courrier au greffe du tribunal compétent.
Conseil : regroupez vos pièces dans l’ordre chronologique pour faciliter la lecture par le juge.
2. Décision du juge
Le juge examine le dossier sans audience. Il peut alors :
Accorder l’injonction, totalement ou partiellement
Refuser la demande, si la créance paraît contestable ou mal documentée
Aucune justification n’est donnée en cas de refus. Il faudra alors se tourner vers une procédure classique.
3. Signification par commissaire de justice
Une fois l’ordonnance rendue, le créancier a 6 mois pour la faire signifier au débiteur, via un commissaire de justice
Cette étape est obligatoire : sans elle, l’ordonnance est caduque
Le commissaire remet l’ordonnance en main propre ou à défaut, au domicile
N’attendez pas le dernier moment pour cette formalité. C’est elle qui fait courir le délai d’opposition.
4. Opposition du débiteur
Le débiteur peut s’opposer à l’ordonnance dans un délai d’un mois à compter de la signification.
Il dépose une opposition motivée auprès du tribunal
Une audience contradictoire est alors fixée : le juge entend les deux parties
Si le débiteur n’agit pas, l’ordonnance devient définitive.
5. Exécution forcée
En l’absence d’opposition, l’ordonnance acquiert la force exécutoire. Le créancier peut alors :
Engager une saisie sur compte bancaire
Faire procéder à une saisie-vente des biens
Obtenir le paiement forcé via le commissaire de justice
À cette étape, l’injonction a la même valeur qu’un jugement classique.
La force de l’injonction de payer, c’est sa simplicité. En quelques démarches structurées, un créancier peut obtenir un titre exécutoire, sans audience ni confrontation directe. Voici comment cela se déroule en pratique.
1. Dépôt de la requête
Le créancier commence par remplir une requête d’injonction de payer (formulaire Cerfa n°1294602 ou n°1294806 selon le tribunal saisi). Cette requête doit inclure :
Le montant exact de la créance
Le fondement juridique de la dette (contrat, prestation, etc.)
Toutes les pièces justificatives : factures, relances, mise en demeure, courriels…
Le dossier est ensuite déposé ou envoyé par courrier au greffe du tribunal compétent.
Conseil : regroupez vos pièces dans l’ordre chronologique pour faciliter la lecture par le juge.
2. Décision du juge
Le juge examine le dossier sans audience. Il peut alors :
Accorder l’injonction, totalement ou partiellement
Refuser la demande, si la créance paraît contestable ou mal documentée
Aucune justification n’est donnée en cas de refus. Il faudra alors se tourner vers une procédure classique.
3. Signification par commissaire de justice
Une fois l’ordonnance rendue, le créancier a 6 mois pour la faire signifier au débiteur, via un commissaire de justice
Cette étape est obligatoire : sans elle, l’ordonnance est caduque
Le commissaire remet l’ordonnance en main propre ou à défaut, au domicile
N’attendez pas le dernier moment pour cette formalité. C’est elle qui fait courir le délai d’opposition.
4. Opposition du débiteur
Le débiteur peut s’opposer à l’ordonnance dans un délai d’un mois à compter de la signification.
Il dépose une opposition motivée auprès du tribunal
Une audience contradictoire est alors fixée : le juge entend les deux parties
Si le débiteur n’agit pas, l’ordonnance devient définitive.
5. Exécution forcée
En l’absence d’opposition, l’ordonnance acquiert la force exécutoire. Le créancier peut alors :
Engager une saisie sur compte bancaire
Faire procéder à une saisie-vente des biens
Obtenir le paiement forcé via le commissaire de justice
À cette étape, l’injonction a la même valeur qu’un jugement classique.
Avantages et limites
L’injonction de payer séduit par sa simplicité, mais elle n’est pas sans contraintes. Voici un aperçu clair de ses points forts et de ses limites, pour choisir cette procédure en toute connaissance de cause.
Les avantages majeurs
Rapidité : Pas d’audience, pas de convocation du débiteur, un traitement administratif souvent sous quelques semaines.
Faible coût : Pas d’obligation de recourir à un avocat, frais de greffe limités (sauf honoraires de commissaire de justice pour la signification).
Procédure discrète : Aucun procès public, ce qui limite les tensions commerciales.
Titre exécutoire sans procès : En l’absence d’opposition, vous obtenez un droit d’exécution équivalent à un jugement.
Souplesse d’utilisation : Idéal pour les créances non contestées.
C’est l’outil idéal pour les PME qui veulent récupérer rapidement des sommes dues, sans mobiliser des moyens juridiques lourds.
Les limites à anticiper
Opposition possible : Le débiteur peut réagir dans un délai d’un mois, ce qui remet en cause l’efficacité immédiate de la procédure.
Rejet de la requête : Le juge peut estimer la créance mal fondée ou insuffisamment justifiée.
Exécution incertaine : Même avec un titre exécutoire, si le débiteur est insolvable, l’injonction reste théorique.
Délais stricts : Il faut signifier l’ordonnance dans les 6 mois, sous peine de nullité.
Inadaptée aux litiges complexes : Si la dette est contestée, il vaut mieux opter pour une procédure classique.
À retenir : l’injonction de payer est efficace pour les dettes simples, mais doit être maniée avec rigueur et réactivité.
L’injonction de payer séduit par sa simplicité, mais elle n’est pas sans contraintes. Voici un aperçu clair de ses points forts et de ses limites, pour choisir cette procédure en toute connaissance de cause.
Les avantages majeurs
Rapidité : Pas d’audience, pas de convocation du débiteur, un traitement administratif souvent sous quelques semaines.
Faible coût : Pas d’obligation de recourir à un avocat, frais de greffe limités (sauf honoraires de commissaire de justice pour la signification).
Procédure discrète : Aucun procès public, ce qui limite les tensions commerciales.
Titre exécutoire sans procès : En l’absence d’opposition, vous obtenez un droit d’exécution équivalent à un jugement.
Souplesse d’utilisation : Idéal pour les créances non contestées.
C’est l’outil idéal pour les PME qui veulent récupérer rapidement des sommes dues, sans mobiliser des moyens juridiques lourds.
Les limites à anticiper
Opposition possible : Le débiteur peut réagir dans un délai d’un mois, ce qui remet en cause l’efficacité immédiate de la procédure.
Rejet de la requête : Le juge peut estimer la créance mal fondée ou insuffisamment justifiée.
Exécution incertaine : Même avec un titre exécutoire, si le débiteur est insolvable, l’injonction reste théorique.
Délais stricts : Il faut signifier l’ordonnance dans les 6 mois, sous peine de nullité.
Inadaptée aux litiges complexes : Si la dette est contestée, il vaut mieux opter pour une procédure classique.
À retenir : l’injonction de payer est efficace pour les dettes simples, mais doit être maniée avec rigueur et réactivité.
L’injonction de payer séduit par sa simplicité, mais elle n’est pas sans contraintes. Voici un aperçu clair de ses points forts et de ses limites, pour choisir cette procédure en toute connaissance de cause.
Les avantages majeurs
Rapidité : Pas d’audience, pas de convocation du débiteur, un traitement administratif souvent sous quelques semaines.
Faible coût : Pas d’obligation de recourir à un avocat, frais de greffe limités (sauf honoraires de commissaire de justice pour la signification).
Procédure discrète : Aucun procès public, ce qui limite les tensions commerciales.
Titre exécutoire sans procès : En l’absence d’opposition, vous obtenez un droit d’exécution équivalent à un jugement.
Souplesse d’utilisation : Idéal pour les créances non contestées.
C’est l’outil idéal pour les PME qui veulent récupérer rapidement des sommes dues, sans mobiliser des moyens juridiques lourds.
Les limites à anticiper
Opposition possible : Le débiteur peut réagir dans un délai d’un mois, ce qui remet en cause l’efficacité immédiate de la procédure.
Rejet de la requête : Le juge peut estimer la créance mal fondée ou insuffisamment justifiée.
Exécution incertaine : Même avec un titre exécutoire, si le débiteur est insolvable, l’injonction reste théorique.
Délais stricts : Il faut signifier l’ordonnance dans les 6 mois, sous peine de nullité.
Inadaptée aux litiges complexes : Si la dette est contestée, il vaut mieux opter pour une procédure classique.
À retenir : l’injonction de payer est efficace pour les dettes simples, mais doit être maniée avec rigueur et réactivité.
Résumé synthétique
L’injonction de payer est une procédure judiciaire rapide et peu coûteuse pour recouvrer une créance certaine, liquide et exigible. Elle permet d’obtenir une décision de justice sans audience, à partir d’un simple dossier déposé au tribunal.
Si le juge accepte la requête, une ordonnance est rendue. En l’absence d’opposition du débiteur dans un délai d’un mois, cette ordonnance permet de lancer une exécution forcée (saisie, recouvrement).
C’est une solution idéale pour les créances non contestées, notamment dans le cadre de relations commerciales. Mais elle reste soumise à des conditions précises, et son efficacité dépend de la solvabilité du débiteur.
Pour les entreprises, c’est un outil stratégique pour préserver leur trésorerie sans alourdir les démarches.
L’injonction de payer est une procédure judiciaire rapide et peu coûteuse pour recouvrer une créance certaine, liquide et exigible. Elle permet d’obtenir une décision de justice sans audience, à partir d’un simple dossier déposé au tribunal.
Si le juge accepte la requête, une ordonnance est rendue. En l’absence d’opposition du débiteur dans un délai d’un mois, cette ordonnance permet de lancer une exécution forcée (saisie, recouvrement).
C’est une solution idéale pour les créances non contestées, notamment dans le cadre de relations commerciales. Mais elle reste soumise à des conditions précises, et son efficacité dépend de la solvabilité du débiteur.
Pour les entreprises, c’est un outil stratégique pour préserver leur trésorerie sans alourdir les démarches.
Conclusion
Revoir sa trésorerie plombée par un impayé peut être frustrant, surtout lorsque les démarches judiciaires paraissent lourdes ou incertaines. L’injonction de payer offre une alternative simple, rapide et efficace pour reprendre la main sur vos créances non contestées.
Grâce à cette procédure, de nombreuses entreprises ont pu agir sans attendre, en obtenant un titre exécutoire sans passer par une audience.
Chez Benchetrit Avocats, nous accompagnons les dirigeants, DAF et cabinets partenaires à chaque étape du recouvrement : de la vérification des conditions de recevabilité jusqu’à l’exécution finale de l’ordonnance.
Vous avez une créance impayée ? Parlons-en. Notre cabinet met à votre disposition une stratégie sur-mesure, adaptée à votre secteur et à vos contraintes opérationnelles.
Ne laissez pas un impayé fragiliser votre activité. Faites appel à nos experts pour enclencher la procédure d’injonction de payer dès aujourd’hui.
Revoir sa trésorerie plombée par un impayé peut être frustrant, surtout lorsque les démarches judiciaires paraissent lourdes ou incertaines. L’injonction de payer offre une alternative simple, rapide et efficace pour reprendre la main sur vos créances non contestées.
Grâce à cette procédure, de nombreuses entreprises ont pu agir sans attendre, en obtenant un titre exécutoire sans passer par une audience.
Chez Benchetrit Avocats, nous accompagnons les dirigeants, DAF et cabinets partenaires à chaque étape du recouvrement : de la vérification des conditions de recevabilité jusqu’à l’exécution finale de l’ordonnance.
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Ne laissez pas un impayé fragiliser votre activité. Faites appel à nos experts pour enclencher la procédure d’injonction de payer dès aujourd’hui.
Auteur



Arthur Benchetrit
Fondateur
Profitez d’un premier appel gratuit afin d'analyser votre situation et définir ensemble les premières étapes adaptées à vos besoins."
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1 sept. 2025
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Recevoir une injonction de payer est toujours stressant. Elle peut vous sembler injustifiée, infondée, voire abusive. Pourtant, si vous ne réagissez pas rapidement, cette ordonnance devient exécutoire et peut entraîner des saisies bancaires, blocages de compte ou autres mesures coercitives. Heureusement, la loi vous offre un recours : faire opposition. Mais cette opposition est soumise à des règles strictes, de délai, de forme et de fond, sous peine d’être jugée irrecevable. Dans cet article, nous vous expliquons : Comment et dans quels délais contester une injonction de payer, Quelles erreurs éviter pour ne pas perdre vos droits, Et pourquoi un accompagnement juridique peut faire toute la différence.
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Recouvrement de créances
28 août 2025
Comment réussir votre demande en injonction de payer en 2025 ?
Face à un client qui tarde à régler une facture, un locataire qui ne paie plus ses loyers ou un débiteur de mauvaise foi, la demande en injonction de payer permet d’agir rapidement, sans audience, ni frais excessifs. Cette procédure simple et efficace est ouverte à tout créancier qui peut justifier d’une créance certaine, liquide et exigible. Mais encore faut-il bien comprendre les étapes, les pièces à fournir, et les pièges à éviter pour que votre requête soit acceptée par le juge. Dans cet article, nous vous guidons pas à pas pour constituer une demande en injonction de payer complète et conforme, et vous donnons les clés pour maximiser vos chances de succès… jusqu’à l’exécution de la décision.
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Recouvrement de créances
28 août 2025
Comment réussir votre demande en injonction de payer en 2025 ?
Face à un client qui tarde à régler une facture, un locataire qui ne paie plus ses loyers ou un débiteur de mauvaise foi, la demande en injonction de payer permet d’agir rapidement, sans audience, ni frais excessifs. Cette procédure simple et efficace est ouverte à tout créancier qui peut justifier d’une créance certaine, liquide et exigible. Mais encore faut-il bien comprendre les étapes, les pièces à fournir, et les pièges à éviter pour que votre requête soit acceptée par le juge. Dans cet article, nous vous guidons pas à pas pour constituer une demande en injonction de payer complète et conforme, et vous donnons les clés pour maximiser vos chances de succès… jusqu’à l’exécution de la décision.
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Recouvrement de créances
28 août 2025
Comment réussir votre demande en injonction de payer en 2025 ?
Face à un client qui tarde à régler une facture, un locataire qui ne paie plus ses loyers ou un débiteur de mauvaise foi, la demande en injonction de payer permet d’agir rapidement, sans audience, ni frais excessifs. Cette procédure simple et efficace est ouverte à tout créancier qui peut justifier d’une créance certaine, liquide et exigible. Mais encore faut-il bien comprendre les étapes, les pièces à fournir, et les pièges à éviter pour que votre requête soit acceptée par le juge. Dans cet article, nous vous guidons pas à pas pour constituer une demande en injonction de payer complète et conforme, et vous donnons les clés pour maximiser vos chances de succès… jusqu’à l’exécution de la décision.
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Recouvrement de créances
4 sept. 2025
Injonction de payer : comprendre cette procédure pour recouvrer efficacement vos créances
Un client qui tarde à régler sa facture, une relance qui reste lettre morte… et votre trésorerie qui s’en trouve fragilisée. Que faire quand le dialogue ne suffit plus, mais que l’on souhaite éviter une procédure longue et coûteuse ? C’est ici qu’intervient l’injonction de payer, une solution juridique rapide et souvent méconnue. Dans cet article, nous vous expliquons ce qu’est exactement l’injonction de payer, à qui elle s’adresse, comment elle fonctionne, et dans quelles situations elle peut devenir un levier puissant pour sécuriser vos créances sans audience ni confrontation directe. Objectif : vous donner une vision claire et rassurante pour agir efficacement, avec ou sans avocat.
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Recouvrement de créances
1 sept. 2025
Injonction de payer : comment contester efficacement et protéger votre entreprise
Recevoir une injonction de payer est toujours stressant. Elle peut vous sembler injustifiée, infondée, voire abusive. Pourtant, si vous ne réagissez pas rapidement, cette ordonnance devient exécutoire et peut entraîner des saisies bancaires, blocages de compte ou autres mesures coercitives. Heureusement, la loi vous offre un recours : faire opposition. Mais cette opposition est soumise à des règles strictes, de délai, de forme et de fond, sous peine d’être jugée irrecevable. Dans cet article, nous vous expliquons : Comment et dans quels délais contester une injonction de payer, Quelles erreurs éviter pour ne pas perdre vos droits, Et pourquoi un accompagnement juridique peut faire toute la différence.
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